“Ne demande ton chemin à personne,

tu risquerais de ne plus pouvoir te perdre.”

(Rabbi Nachmann de Brastlav)

QUI SUIS JE ?

Je suis né en 1947 à Paris.

Je suis installé à Strasbourg depuis 1966.

Maître ès sociologie (Strabourg), docteur en urbanisme (Paris VIII), j’ai commencé pendant mes études une carrière de journaliste en 1968 à « Combat » comme correspondant auprès des institutions Européenes et pour la région Est.

J’ai continué auprès de plusieurs radios et organes de presse, Suisses pour la plupart, jusqu’en 1971.

Ce fut ensuite un fil qui se tire, et comme souvent, un chemin mêlé de hasard :

-Chargé de missions à la chambre de commerce (1972-1977)

-Maître de conférences à l’école d’architecture de Strasbourg(1976-1999)

-Directeur de banque (1978-2008),

-Écrivain, « L’affaire Claude Nicolas Ledoux »-(éditions Mardaga-1977+ traduction allemande-1983+ traduction japonaise-1996).

L'AFFAIRE CLAUDE NICOLAS LEDOUX"

-Lauréat de l’appel d’offre « CORDA », recherche sur « le rôle social de l’architecte français sous l’ancien régime » (ministère de la Culture -1976/1978).

Aujourd’hui photographe…

Comme vous le voyez un parcours inhabituel, éclectique.
Mais avec un fil conducteur, la poursuite décidée, irrépressible d’une activité intellectuelle, d’une pensée, de passions, et cela tout en exerçant des métiers qui me permettraient de vivre agréablement.

Curieusement, cette “étrangeté” a certainement été la raison de ma réussite dans des milieux professionnels auxquels mes convictions ne me prédestinaient pas.

Cette faculté d’adaptation me permet aujourd’hui d’aller au plus près de ceux que je photographie, et donc d’avoir ces contacts d’autant plus essentiels que je ne travaille qu’en focales fixes, le plus souvent au 35mm.

Oui, car  la photographie, passion de toujours, m’a réinvesti, puis « habité ».

 

Photographier, pourquoi ?

Enfant, allongé et parcourant les livres de H.C.B, Brassaï, Doisneau et tant d’autres livres d’art ; une chance à l’origine de ma passion pour la photographie.

Passion qui m’a accompagné, a façonné mon regard sur ce qui m’entourait.

Jusqu’à cette période, il y a quelques années, où elle m’envahit à nouveau

Ravivée et omniprésente, car le viseur de l’appareil photo est comme un implant, un petit écran de cinéma cérébral.

Film des vies qui nous entourent.

Réalité qui ne sera plus jamais la même du moment que nous la transformons en page à écrire, autant qu’à lire.

On entre ainsi dans la réalité des existences qui nous entourent, on pénètre ce qu’une attitude passive nous cache de l’Autre.

 

Nous devenons regard.

On colle à cette « Communauté des Hommes », comme la nomme si bien Hannah Arendt.

Au delà des apparences, démarche de tolérance, d’enrichissement par les différences.

Irrépressible besoin, désir, de faire survenir l’image nous habite, nous illumine.

Pour moi, photographier c’est cela, aller son chemin, savoir se perdre pour mieux trouver notre chemin.

Certains s’étonneront que les titres de portfolios et des photos soient souvent en Anglais.  Ce n’est ni du snobisme, ni de l’érudition.

Mais curieusement, je me suis rendu compte que je trouvais beaucoup plus naturellement des titres dans cette langue.

Un de mes amis me disait  récemment que c’est peut-être mon addiction pour le cinéma que je ne peux regarder qu’en version originale.

Ce serait la rencontre de deux passions de jeunesse…

 

PHOTOGRAPHIER, COMMENT ?

C’est vrai, retrouver cette passion a été probablement rendu possible par l’évolution technologique.

Travailler et rechercher un style, aller plus directement à l’essentiel, les logiciels actuels nous le permettent mieux que la cérémonie de la chambre noire.

Se concentrer sur le sens, l’expression, maîtriser les facettes et possibilités des techniques ne nécessite pas le recours aux usages anciens,

tout comme voyager intelligemment n’oblige pas à prendre la diligence !C’est le travail qui est essentiel, le doute, l’insatisfaction, les erreurs, tâtonnements et autres moments de désespoir.

 

Voilà sans quoi rien n’arrive.

Dans cette quête, le « noir & blanc » a été au début une évidence.

Pas une préférence, un appel.

Depuis, la couleur s’impose parfois, notamment depuis que je travaille sur le contenu de ce nouveau website.

Là aussi, c’est une évidence, pas un choix.

PHOTOGRAPHIER QUOI ?

Pourquoi avoir pris cette photo ?

Quel en est le sens ?

Qu’en penser ?

 

Simplement j’en ai eu besoin.

Plus qu’une décision, un mouvement irrépressible.

Déclic à forte dose d’inconscient, car la prise de vue relève aussi pour une part de la vision aveugle.

Quoiqu’on en dise, c’est souvent dans les phases successives de traitement qu’on découvre toute l’étendue de son contenu.

Notre bagage esthétique est à l’œuvre dans notre inconscient.

Dans nos phases de sommeil, il traite la matière que nous lui avons fournie et qui parfois provoquera l’illumination ; notre « découverte » au réveil.

Nos photographies préférées ont si souvent connu ce parcours.

 

Bien sûr, désir de présenter, bien sûr, envie de partager.

Mais en même temps, besoin de me confronter à mon travail dans cette recherche de méthode.

Publier, c’est aussi élaborer un mode d’expression qui nécessite d’assimiler, de déchiffrer ce qu’on a produit.

En cela, c’est une forme de dialectique impitoyable qui balaye les états d’âme et fouette notre pensée.

Il va falloir faire vivre cette création, susciter l’intérêt, mieux, la curiosité ave

Les nouveautés

 

La newsletter devient mensuelle, elle comprendra chaque fois « la photo du mois« , et un nouvel article.

Les photos de chirurgies, au menu principal, sont présentées en « diaporama » de manière à en respecter le déroulement.

Pour s’attarder sur une image, il suffit de sortir la flèche du cadre du diaphragme, puis de l’y replacer pour en poursuivre le défilement.

Les vignettes de présentation des albums changeront également de temps en temps.

Enfin, en cliquant sur une photo, vous accéderez à la « Lightbox » et pourrez visiter de façon différente, par déplacement horizontal.

Voilà, si vous avez lu ce texte jusqu’au bout, c’est déjà bon signe…

Bernard.

S’abonner à mon fil Facebook